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Chapitre
II : Les électrons dans l'atome - Modele Quantique © snoclub.fr.st
I - LES MODELES ATOMIQUES ANCIENS EN MECANIQUE CLASSIQUE
: Depuis longtemps, on essaie de modéliser latome : on ne peut pas lui appliquer les lois de la mécanique classique. On utilise alors une nouvelle théorie appelée Mécanique Quantique, basée sur la probabilité de présence de lélectron et non plus sur une position bien précise. 1) Le modèle de Rutherford (1911): Il assimile latome à un système planétaire : 2 forces sappliquent sur un électron : -La force dattraction par le noyau F = ((4pe0)-1 ´ (qq/r²)) -Et la force centrifuge, colinéaire, de même force, mais opposée à la
première : Fc = - F Or Fc = (mv²) / r Donc : (mv²) / r = ((4pe0)-1 ´ (qq/r²)) Û (1/2)mv² = ((4pe0)-1 ´ (qq/2r)) Ce qui correspond à Lénergie cinétique de lélectron. Daprès Rutherford, lénergie cinétique de lélectron dépend de r. Lexpérience montre que cest faux. (Lénergie cinétique de lélectron ne peut prendre que des valeurs distinctes précises : on parle de valeurs discrètes.) Le modèle de Rutherford est donc faux. 2) Contradictions : a-Relation de DeBroglie
(1924) : Toute
particule en mouvement est associée à une longueur donde :
l = longueur donde h = constante de Planck m = masse de la particule v = vitesse de lélectron Selon
DeBroglie, si lélectron émet une
longueur donde, il perd
de lénergie. A terme, lélectron
naurait donc plus dénergie et sécraserait sur le noyau,
ce qui est faux. Pour expliquer lénergie des électrons, on les fait réagir à la lumière, les échanges dénergie se font par des absorptions et dun rayonnement spécifique à lélectron. b-Dualité « nature ondulatoire-corpusculaire » de
la lumière : Nature ondulatoire : Un rayonnement a un
caractère ondulatoire (expérience de diffraction / interférence ) La lumière est donc une onde électromagnétique. Son rayonnement (l), sécrit l = cT c = célérité de la lumière (en m/s). T = durée (en s). l = rayonnement = longueur donde (en m). Le nombre donde (g) est linverse de la longueur donde : g = l-1 c-Les spectres de latome dhydrogène : Il peut y avoir échange dénergie entre la matière et les rayonnements (photons) dans les deux sens. Exemple : émission de rayonnement
(par une flamme), absorption de rayonnement (par un corps coloré opaque, qui chauffe quand il est foncé). Un rayonnement comportant toutes les longueurs donde, présente un spectre continu. Sinon, il présente un spectre discontinu. Lélectron peut être excité avec de la lumière, et peut émettre un rayonnement discontinu. (Expérience dun bac à hydrogène excité, puis désexcité, le rayonnement est émis, séparé par un prisme, et on obtient sur un écran quelques bandes blanches : cest le spectre de lhydrogène) Relation de Balmer :
On peut remarquer
sur ce spectre quil y a 5 séries de bandes, elles ont toutes un
nom : - Série de Lyman : ( ultraviolet : l = 100 nm) - Série de Balmer : (visible : l = 400-600 nm) - Série de Paschen : (infrarouge proche : l = 1000 nm) - Série de Brackett : (infrarouge : l = 2000-4000 nm) - Série de Pfund : (infrarouge lointain : l > 7000 nm) Chaque série a 2 raies limites( la raie de tête et la raie limite) RH est la constante de Rydberg = 1,097 ´ 107 m-1, z est le numéro atomique (pour lhydrogène z = 1, donc négligeable.), l est une longueur donde (la distance dun trait par rapport au 0), n1 et n2 correspondent à des niveaux dénergie de lélectron, ces niveaux tabulent. (i.e. Lélectron passe brusquement dun niveau à un autre sans avoir détapes intermédiaires). On peut calculer les différentes énergies de lélectron avec la relation : Eélectron = -Ephoton = (hc)/l Lénergie
de lélectron est toujours négative, celle du photon est toujours
positive. Astuce : pour connaître lénergie de lélectron sans la comparer à une autre, on prend : n2 = + ¥ Donc, (n2)-2
= 1/(n2)2 = 0 On parle détat fondamental de latome lorsque lon est dans le cas de la plus basse énergie (pour latome dhydrogène, quand n=1, E = -13,6 eV) Lorsque n>1, lénergie de lélectron a augmenté, latome est dans un état excité. Le passage dun niveau dénergie à un autre est appelé transition. Létat excité est instable, latome tend vers état fondamental (et émet un rayonnement comme dans lexpérience du prisme plus haut), cest la transition inverse. Explication des raies et des séries: La première série
(Lyman) correspond à une transition de n=1. Les raies dans la série
correspondent à la destination de la transition. Ainsi, une transition
de létat n=3 à n=5 sera représentée par le 5è trait de la 3è série
(Paschen). En mesurant la longueur donde ainsi obtenue, on
pourra calculer facilement avec la relation de dessus lénergie qui
a été nécessaire à cette transition. d-Le spectre dabsorption de lhydrogène. Prenons la même expérience avec le prisme : On éclaire lhydrogène avec un spectre continu, et on obtient un spectre discontinu : lhydrogène est excité (il a absorbé des radiations). Cest exactement linverse que dans le cas de lémission, avec les mêmes formules, mais lénergie dun photon est positive, les longueurs dondes sont toujours positives. 3) Le modèle de BOHR SOMMERFIELD : On a essayé de modifier le principe de Rutherford pour quil devienne juste. Bohr et Sommerfield ont gardé le principe de la mécanique classique mais en ajoutant 2 postulats : * Les électrons restent
sur des orbites privilégiées : orbites
stationnaires. Ils némettent pas
de rayonnements et ne perdent donc pas dénergie. * Lélectron peut passer dune
orbite stationnaire à une autre si le milieu extérieur lui fourni de lénergie
sous forme discontinue, cest la « tabulation ». Le périmètre de lorbite (assimilée à un cercle) se
calcule avec la formule 2pr = nl n est un entier naturel. Daprès le principe de Debreuil : mvr est appelé « moment cinétique orbitale » On peut alors calculer la vitesse de lélectron autour du noyau en fonction de r . On sait que la somme des forces extérieures (premier membre) est le produit de la masse (m) et de laccélération (a = v2/r, ici centripète). Donc, et en se servant de légalité de la vitesse de Debreuil, on a :
On voit donc bien que le rayon (r) et la vitesse ne peuvent prendre que des valeurs distinctes puisque n est un naturel : n est appelé nombre quantique principal. En se servant de lénergie cinétique de lélectron (voir Rutherford), on trouve que : Cest lénergie totale de latome dhydrogène ( à 1 électron), elle ne dépend que de n. Cest ainsi que lon peut trouver que son énergie est de 13,6 eV quand n=1 (niveau fondamentale). Le rayon de latome de BOHR (qui
est le rayon r quand n=1) est de 0,053 nm
= 1 ula Pour les hydrogénoïdes avec z ¹ 0 et 1 électron, on a bien un z plus grand, donc les longueurs donde seront plus petites, donc le spectre sera plus dur à observer. Exemple : calculons les 5 premiers niveaux dénergie de lhydrogénoïde
avec 1 électron et z=2 : En = (-13, 6 ´ z²)/n² (après
on remplace n par 1, 2, 3, 4, 5) II - MODELE ATOMIQUE EN MECANIQUE ONDULATOIRE. Le modèle de BOHR ne marche que lorsquil ny a quun seul électron. On doit donc considérer que lélectron a un double aspect : corpusculaire et ondulatoire. Ce double aspect est à lorigine de la mécanique quantique. 1) Le modèle d Heisenberg : Il est impossible de mesurer la trajectoire exacte des électrons sans perturber leur course, doù le principe dHeisenberg: lincertitude. Mis en équation, cela donne : Ce principe donne une délimitation entre laspect corpusculaire et laspect ondulatoire. Exemple1 :Une voiture a une masse de 1tonne, une vitesse de 100 km/h
à n1<n2 km/h dincertitude. On applique
la relation et on trouve une incertitude sur la position de 3,8´10-34m. Ceci na donc aucune signification. Exemple 2 : Un atome H a une incertitude sur sa vitesse de 1 cm/s . Sa
masse est de 1 uma. Lincertitude sur sa position est de 6300 nm. Exemple 3 : un électron : incertitude sur la vitesse de 100 m /s, donc lincertitude sur sa position est de 11,5 µm. La mécanique quantique est une théorie qui va permettre de déterminer précisément les énergies possibles de lélectron, on ne va plus se soucier de sa trajectoire exacte, on va se soucier de connaître la probabilité de trouver lélectron en un point donné de lespace, et cela repose sur la nature ondulatoire de lélectron. A cet électron on associe une fonction donde : Définition : Le propagation dune onde due à un électron est étudiée à partir de son amplitude. On représente cette amplitude par la fonction : y(x,y,z,t) = y(x,y,z) (t) p Pour un électron à létat fondamental, sa durée de vie est infinie, son amplitude est donc constante en un point donné quelque soit le temps. On dit alors que londe est stationnaire et f(t) est donc une constante. La fonction donde est calculée à partir de léquation dite de SCHROEDINGER. H(y) = E(y) H est un opérateur, « le Hamilton », et E est lénergie de lélectron. La résolution de cette équation donne donc des couples : lénergie et la fonction donde associée. Cette équation permet de calculer la probabilité de présence de lélectron en un point donné. Lélément de probabilité dans un élément de volume est de la forme : dP
= y2dV La densité de probabilité sécrit donc : On ne parle plus de localisation de lélectron mais de probabilité de présence. Lélectron est donc caractérisé par la fonction donde .Celle-ci a trois critères : - Lélectron se trouve forcément quelque part, pour un
rayon infini, la probabilité est 1 : (condition de normalisation) -
La fonction donde est régulière (continue). - La fonction donde doit être uniforme,
en 1 point de lespace, il ny a qune seule valeur de
probabilité (la fonction donde décrit un seul électron) Dans latome dhydrogène, il y a une symétrie sphérique, il est donc plus simple de se servir des coordonnées sphériques : M(x,y,z) Þ M(r,q,j) q varie de 0 à p (angle vertical), j de 0 à 2p (angle horizontal), r le rayon. ainsi :
x = r sinq cosj y = r sinq sinj z = r cosq Daprès Pythagore, on peut aussi dire r²=x²+y²+z² 2) Orbitales monoélectriques H et hydrogénoïde : La fonction donde Y est aussi appelée orbitale. On peut décomposer la fonction donde comme suit : Y (r,q,j) = R(r) * Q (q) * F (j) Cette équation fait intervenir ce quon appelle les nombres quantiques : R dépend de n et l Q dépend de l et ml F dépend de ml n, l et ml sont des entiers dans Z. 2 - 2' :Nombres quantiques : n, le nombre quantique principal : n , expression de lénergie de lélectron (si n=1, pas dexcitation) Ce nombre définit le volume dans lequel lélectron peut se situer. n défini également la couche électronique. l, le nombre quantique secondaire ou «orbitale» : sa valeur est liée au nombre n : 0<l<n-1. Ce nombre permet de définir la forme du volume dans lequel se trouve lélectron. ml, le nombre quantique magnétique, sécrit ml parce quil dépend de l : -l ≤ ml ≤ l La combinaison de ces 3 nombres quantiques définit létat de lélectron. A létat fondamental on a n=1, donc l=0, donc ml=0. On écrit la fonction donde associée à cette état «Y100». Si n>1, il existe alors plusieurs combinaisons de nombres quantiques. A chaque combinaison, on associe une fonction donde différente. Dans un atome, il y a plusieurs couches électroniques : Cette couche est définie par le nombre n, donc chaque couche a une énergie différente. Le nombre l défini la sous couche de lélectron. Les énergies des sous couches sont sensiblement différentes.
Les différentes orbitales : pour chaque sous couche déterminée (avec n et l), il y a ml orbitales différentes... (cest à dire ml orientations possibles de la trajectoire de lélectron) Ex : Y211: n=2,
l=1, ml=1 : rotation dans la couche L, sous couche s, et autour de laxe
y. Y210: rotation
autour de laxe z Y211: rotation
autour de laxe x ( Représentation des orbitales électroniques : Pour définir une orbitale, on représente sa variation de densité électronique en fonction de sa distance au noyau. On exprime Y² en fonction de r. Pour cela on a besoin de lélément de volume en coordonnée polaire : dV= r² sinq dq dj dr Type :pour intégrer cela, on sépare la triple intégrale en produit de trois intégrales simples : 11H+31T è 42He + E Mathématiquement, Le volume dune sphère de rayon r (r variant de 0 à r final, q varie de 0àp, et j de 0à2p) Ex : étude de lorbitale 2s : (Y200) lénergie de lélectron est celle de n=2 : donc -13.6/2² = -3.4 eV On nous
donne la fonction donde associée à 200 : cette fonction donde ne dépend que de r, elle prend la même valeur pour tout point dune même sphère. On cherche à connaître la densité de probabilité dun électron en fonction de r : Comme en maths pour étudier une fonction, on étudie la fonction dp=Y22s dV. On étudie la fonction en calculant la dérivée /dV qui sannule en 2 et en 4, et on constate que : - lim de dp en 0 est
maximale : la densité de probabilité est maximale plus près du noyau. - dp(2)= 0, il ny
a donc jamais délectrons à 2 ula (surface
nodale (sous entendu la surface de la sphère de rayon r=2)). - en +infini, dp=0,
plus on séloigne, moins il y a de probabilité de trouver un électron. Le gradian de densité est irrégulier en fonction de la distance au noyau ! Le nuage électronique est inhomogène. Une liaison se fait entre 2 atomes quand 2 électrons se touchent. Si on considère 2 atomes comme on vient détudier, il ne pourront pas se lier si la distance entre les noyaux est égale à 4 (car dans ces cas la, les points de contact seront les 2 sphères de rayon 2, et il ny a pas délectrons dans ces sphères pour cette orbitale ! Calculons la densité radiale de probabilité:
on trouve 0 pour r=2 et maximum pour r un peu plus petit que 6. Calculons le rayon de la sphère tel que la probabilité de présence soit de 90%. R=9.1 ula Le rayon croît avec le nombre quantique principal. Pour tracer les orbitales : pour représenter dautres orbitales, avec des q et des j, on pause une valeur pour j, et une valeur pour r, ensuite , on trace le graphe de z en fonction de x par exemple, en faisant des conversions, et en faisant varier q, on obtient ainsi la trajectoire de lorbitale. Equation de Schrödinger généralisée : dans le cas dun atome qui contient 2 ou + électrons, cest trop dur Energie : Les orbitales ont des énergies : il y a une règle pour déterminer lénergie : (on dit quil y a dégénérescence des niveaux quand il y a des orbitales atomiques qui ont la même énergie) Pour lhydrogène
et les hydrogénoïdes :lénergie ne dépend que du nombre quantique
principal : Pour tous les autres
atomes : les sous couches ont des énergies différentes, la dégénérescence
dépend donc de l (1 pour n=1, 2 pour n=2, 3 pour n=3, 4 pour n=4 ...)
représentation des couches dénergie , par ordre croissant dénergie: Plus on monte, plus latome a de lénergie interne... La règle de Klechkowski : on classe les différentes couches (avec sous couche) par ordre croissant de la somme de leur nombre n et l (ainsi la couche 3d (3 + 3=6 ) est plus éloignée de la couche 4s (4 + 1=5)) lénergie dune sous couche croît donc avec la somme de n et l. Structure électronique des atomes : On appelle structure électronique ou configuration la répartition des électrons dun atome dans les différentes orbitales. On défini pour cela le 4è nombre quantique, le nombre quantique de SPIN. (symbolisé ms) Les 3 premiers nombres quantiques permettent de calculer la fonction donde en tout point de lespace (caractérisent lélectron dans un volume) Le 4è caractérise lélectron tout seul : lélectron tourne sur lui même dans un sens ou dans lautre : ms défini le sens, il prend donc la valeur «1/2» ou «-1/2». Les 3 règles de configurations électronique : règles de stabilité maximum : un électron est dautant plus stable que son énergie est basse : on commence par remplir les couches délectron par le début : 1s, 2s, 2p, 3s, 3p, 4d, 3d .... (on respecte bien la règle de Klechkowski) Règle dexclusion de Pauli : chaque atome est caractérisé par 4 nombres quantiques, aucun électron na la même combinaison avec son voisin. (on comprendra alors facilement quil nexiste que 2 électrons maxi sur 1 orbitale) Règle de Hund : quand on a des orbitales de même énergie, et quon a pas assez délectrons pour toutes les combler, on commence par en mettre un dans chaque orbitale en question, on complète ensuite. Représentation par un schéma : Dans la représentation des couches dénergie, on place des flèches vers le haut et vers le bas sur les traits horizontaux des orbitales. (un sens défini le nombre ms, choisi arbitrairement) Cest la représentation la plus riche qui permet de voir toutes les propriétés de latome. Représentation linéaire : ex : cas de lazote (Z=7) :
on peut également remplacer une partie de lexpressions linéaire dun élément en utilisant lexpression linéaire dun gaz pur (dernière colonne du tableau périodique) : Par exemple, la Calcium pourra sécrire : « 1s² 2s² 2p6 3s² 3p6 4s2 » ou encore « [Ar] 3s² 3p6 4s² » (largent (Ar) est un gaz rare) mais on peut aussi lécrire : Y100, cela veut dire que les couches K et L (1 et 2) sont complètes Représentation de Lewis : on fait figurer autour de latome les électrons de valence (ceux de la dernière couche (ou encore de la même ligne du tableau périodique que celle qui comporte lélément étudié)) Calcium :
Modèles des cases quantiques : pour chaque sous couche, on dessine des «carrés collés», avec des flèches à lintérieur : une vers le haut , une autre vers le bas (quand il y a des électrons). Pour un même niveau dénergie, ont remplira toujours en premier toutes les flèches qui vont vers le haut puis celles qui vont vers le bas (en fonction du nombre délectrons existants) on sépare les carrés, des autres sous couches, par un espace. Modèle de Slater : la dégénérescence est plus faible dans un atome quelconque que dans un atome dhydrogène : dans un atome quelconque, un électron est soumis a la force du noyau mais aussi par celle de ses collègues. Dans un atome quelconque donc, les électrons font un écran entre lélectron considéré et le noyau, lélectron a alors une charge efficace Zx = Z - s (s = constante décran) lénergie
de lélectron sera alors calculée la constante s dépend de la sous couche ou de lorbitale sur laquelle se trouve lélectron mais aussi de la présence des autres électrons. Dans un atome, chaque électron a sa constante délectron. type : avec Slater, on détermine lénergie dun électron
spécifique dans un atome. les électrons des 2 premières couches ont la même énergie, on
les regroupe donc. On écrira alors un atome sous la forme (1s)²
(2s2p)8 (3s3p)8 (3d)(4s)² exercice type : latome de carbone , z = 6 , on veut lénergie dun
électron 1s, et celle dun électron 2s2p. On donne, pour un électron de :
la
couche 1s, les collègues ont un s de 0.31, les autres 0
la
couche 2s2p, les collègues ont un s de 0.35, ceux de la couche 1s ont un s de 0.85 (valeurs empiriques) résolution : on écrit latome avec le format de Slater : 1s²2s²2p²
è (1s)² (2s2p)4 Calculons lénergie dun électron de 1s : il a 1 collègue, et ceux de la couche 2s2p ninterviennent
pas, donc s = 1 * 0.31 donc avec la relation de la page précédente, on trouve lénergie
de lélectron : Ee(1s) = - 446 eV (cest
a dire lénergie dun électron 1s) lénergie dun électron 2s2p : il a 3 collègues
et il y a 2 électrons dans 1s, donc s = 3 * 0.35 + 2 * 0.85, donc Ee(2s2p)
= -35.9 eV Lénergie dionisation : cest lénergie nécessaire pour arracher un électron de son atome. exercice type : on écrit la réaction : C è C+ + e- +I (I est lénergie dionisation) on peut donc écrire : I = EC+ -
EC (I est positif
è attention au sens de C+
et C) On calcule donc grâce à lexercice type précédent les énergies dun électron de C et de C+, et on additionne tous les électrons pour avoir lénergie de latome... Mais comme on soustrait les 2 ensuite, il est inutile de calculer les couches identiques (on ne calcul donc que la dernière) Pour le C, on ne calcule que Ee(2s2p) et pour C+ Ee(2s2p) (qui ne sont pas les mêmes car C+ a moins de collègues !!) On peut donc se ramener à I = 3Ee2s2p
4Ee2s2p donc I = +
11.6 eV Source : www.fvirtman.fr.st
– Auteur : Fman |
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